Le projet d’aménagement de l’Avenue du Parisis consiste à réaliser, sur une longueur de 11 km, entre Soisy-sous-Montmorency et Bonneuil-en-France, une infrastructure routière, une ligne de Transport en Commun enSite Propre (TCSP), des pistes cyclables et des cheminements piétons. Il s’agit de créer ainsi un véritableboulevard urbain, assurant un équilibre entre les déplacements automobiles et les autres formes de transport(autobus, cycles, piétons).
En se raccordant aux sections déjà réalisées, à l’Est entre la RD317 et l’autoroute A1 à Gonesse, et àl’Ouest entre l’autoroute A15 à Argenteuil et la RD109 à Soisy-sous-Montmorency, le projet connectera lesautoroutes A15 et A1. Il donnera ainsi naissance à la première liaison transversale Est-Ouest du Sud du Vald’Oise, structurante pour les transports routiers et collectifs. Le département du Val d’Oise est, en effet,essentiellement équipé de liaisons radiales (Nord-Sud), générant des difficultés de déplacements internes.
Le projet facilitera les déplacements en transports en commun et renforcera l’intermodalité, grâce à la créationd’une nouvelle ligne de bus en site propre, qui sera en correspondance avec le réseau existant et en projet(tangentielle Nord, Grand Paris Express, lignes de tramway prolongées…).
Le bilan de la concertation de 2012, adopté par délibération du Conseil départemental en date du 24 mai 2013, a permis de tirer les conclusions suivantes :
La Section Est
La section Est de l'Avenue du Parisis débute au niveau de la RD301 à Groslay et s'achève au niveau de la RD84A à Bonneuil-en-France. D'une longueur de 5,5 kilomètres, elle traverse les territoires des villes de Groslay, Sarcelles, Garges-lès-Gonesse, Arnouville et Bonneuil-en-France.
L'enquête publique s'est déroulée du mardi 1er septembre au vendredi 2 octobre 2015. Compte tenu des conclusions du rapport du commissaire-enquêteur, la Préfecture du Val d'Oise a délivré l'arrêté déclarant d'utilité publique le projet en date du 25 avril 2016.
Il est prévu que les travaux démarrent en 2017. Il est à craindre que leur avancement soit freiné par la capacité financière du département qui doit supporter la majeure partie du cout global évalué en 2014 à 146 millions € HT.